Les quatre structures de la prison historique des Baumettes, construites dans les années 1930 à Marseille, sont détruites pour laisser la place à un nouvel édifice pénitentiaire, les Baumettes III, qui est annoncé pour 2025.
Ces constructions vides, laissées en l’état au moment de leur abandon, présentent une incomplétude qui stimule l’imaginaire. Chaque cellule a la même taille et la même configuration, mais elle a été aménagée et décorée différemment par ses occupants. La sérialité fait apparaître, de façon plus évidente, les traces des goûts, des modes de vie, des différentes manières d’exister, jour après jour, dans un espace confiné.
Chaque espace se présente comme une sorte d’empreinte, relevant des itinéraires biographiques et des spécificités socio-culturelles, que la photographie ouvre à de nouvelles formes d’interprétation, comme une archéologie d’un lieux qui disparaît.
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